Blueberry : Planche n°34 prépubliée dans le journal Pilote n°548 du 7 mai 1970
Planche n°34 prépubliée dans le journal Pilote n°548 du 7 mai 1970
Parution en album chez Dargaud/Lombard en 1972
Présente en 2009 à l’exposition parisienne intitulée VRAOUM
Reprise dans le livre Les 100 plus belles planches de la BD aux éditions Beaux Arts
Commentée dans Beaux-Arts Magazine hors-série , « Les secrets des maîtres de la BD »
L’avis du Docteur Gir à propos de son album du Spectre évoqué 18 ans après sa création pour Pilote lors des Entretiens avec Numa Sadoul en 1988 (Casterman , 1991, p.169) :
« Et je me demande encore comment j’ai pu dessiner Le spectre aux balles d’or. Je suis stupéfait par la quantité de travail et de réussite qu’il représente » …. « Dans le Spectre, d’un seul coup, je me suis mis à produire des dessins dont je me croyais incapable. »
Ou encore dans l’interview donné pour Falatoff en mai 1973 quand on lui parle encore du Spectre, il avoue que « là je sentais vachement les lieux. D’ailleurs tout ce qui est nature, rochers, lignes mouvantes me plait. Mais curieusement, dans une maison, dans les pièces, je suis pris d’une sorte d’impuissance à rendre les architectures surtout quand elle commence à devenir un peu « sérieuses« .
En 1974, on lui demande dans Schtroumpf Les cahiers de la bande dessinée s’il intervient dans les scénarios de Charlier, ce à quoi il répond « Oui surtout depuis La Mine de l’Allemand perdu… c’est le personnage de Luckner qui m’a excité ! Et puis aussi des réminiscences des « Chasseurs d’or » de J.O. Curwood !... »
Sinon j’ai beaucoup aimé son interview donnée à G. Ciment et publiée en 2000 dans « Trait de génie Giraud Moebius » édité par le CNBDI d’Angoulême, et où Gir avoue « je cherche des solutions pour combler mes lacunes, en particulier en développant un système de références cinématographiques et documentaires […] Il est vrai que ma dette envers le « nouveau western » est particulièrement sensible dans ce double album de la Mine et du Spectre. »
On se doit alors de chercher un peu dans le cinéma de cette époque post-68 et d’y découvrir de toute évidence « L’or de Mackenna » de J. Lee Thompson avec Grégory Peck et Omar Sharif !
Sorti juste un an avant la prépublication du Spectre dans Pilote, c’est de toute évidence une des sources d’inspiration cinématographique majeure & méconnue pour diverses scènes comme les décors, la faille près de la dune de sable, l’idée d’une fuite en Europe, l’explosion finale, mais surtout cette ascension vertigineuse vers le fameux pueblo fantôme reprise telle quelle !!
CBX